Meurtre sordide dans une association caritative
Tout au long de l'année, cette association située à Paris répond à l'appel de personnes dépressives, perdues ou solitaires, et tente de leur réchauffer le cœur. Mais durant la nuit de noël, les bénévoles présents, Thérèse et Pierre, ont dû accueillir bon gré mal gré des visiteurs imprévus, encombrants et même dangereux. L'un de ces individus, déguisé en Père Noël et qui poursuivait sa femme enceinte, était en possession d'un revolver. D'après Madame Musquin, responsable, qui était partie à Créteil fêter noël quelques heures avant le drame, « les choses ont dégénéré à cause sans doute de la dépravation de certaines personnes dont je tairais le nom ». Apparemment, un plombier venu réparer l'ascenseur de l’immeuble fut tué d'une balle dans la tête par une des personnes présentes pour on ne sait quel motif (ces dernières se rejettent la faute et plaident l’accident). Les personnes en question avaient d'un commun accord décidé de faire disparaître le corps : ils l'ont découpé, emballé les morceaux dans du papier cadeau, et sont sortis au zoo voisin donner ces macabres présents aux fauves. Le crime parfait ? Manifestement pas car l'un d'eux, un travesti du nom de Christian*, est passé aux aveux.
Par Fred Elola-Preskovik
*Le prénom a été changé
Projectionniste : un métier à risques !
Le chômage touche tous les secteurs, et celui de l'industrie cinématographique est loin d'être épargné. Mais depuis peu, c'est un danger bien plus grand qui guette les projectionnistes : pour eux, la mort pourrait bien être au bout de la pellicule !
L'histoire commence de façon banale, dans une ville si banale qu'on en a oublié le nom. Dans une salle de cinéma de seconde zone passe un film d'horreur aux qualités discutables, « Red Is Dead ».
Les rares spectateurs sortent se plaindre au gérant : le film a été coupé, et personne n'a remis de bobine. Intrigué, ce dernier se rend dans la cabine de projection et tombe sur une véritable boucherie : le projectionniste a été assassiné, tué à coup de faucille et de marteau. Comble de l'horreur, il apparaîtra qu'il était au téléphone avec sa femme au moment du drame, venant juste d'accepter de lui payer un somptueux manteau de fourrure. Sur le mur, une lettre mystérieuse sans doute écrite par le tueur : « O ». Espérons que ce tragique événement ne soit pas le début d’une série...
Par Fred Elola. Aucun lien.
Le petit génie de l’Afrique
Les enfants précoces sont étonnants, mais celui-ci est stupéfiant. D’une taille minuscule, il fut tout d’abord la risée de ses camarades dès sa naissance dans ce petit village d’Afrique subsaharienne. Mais la moquerie fit bientôt place au respect, et le respect à l’admiration. En effet, à force de sagacité et de ténacité, et armé d’un courage sans borne, il n’a en quelques jours rien fait moins que de restaurer la source bouchée qui n’alimentait plus les récoltes, récupérer l’or des villageois qui avait été volé, et retrouver tous les hommes qui avaient disparu. A présent, tout le village chante des chansons à sa gloire, scandant « Il n’est pas grand, mais il est vaillant! Il est petit, mais c’est notre ami ! » Un bel exemple de réussite professionnelle et de solidarité comme on espère en voir d’avantage en Afrique.
Par Fred Elola (Merci à Karaba pour toutes ses précisions).
Rixe sanglante dans un bar de Mos Eisley
Mos Eisley, une des villes principales de Tatooïne, n’est pas une ville très accueillante. Elle est même décrite par certains comme « le repaire des malandrins les plus infâmes de toute la galaxie ». Mardi, en pleine journée, dans un pub multiculturel très fréquenté, l’Aqualish Ponda Baba et le Dr Evazan se désaltèrent au bar quand un jeune fermier humain et son compatriote plus âgé s’installent à leur côté. Tout de suite, d’après les témoignages recueillis par les Stormtroopers, le jeune homme, décrit comme ayant « une sale gueule », « fait le malin », ce qui énerve l’Aqualish. Cornelius Evazan signale poliment au jeune humain que Ponda Baba et lui-même sont condamnés à mort à la chaise électronique dans une vingtaine de systèmes mais rapidement, le ton monte. Les témoignages se contredisent pour déterminer qui dégaine en premier avant que le compatriote du jeune homme ne transperce la poitrine d’ Evazan avec une sorte de sabre laser et tranche ensuite le bras de Ponda Baba, mettant fin à l’altercation.
Les deux hommes sont activement recherchés et une récompense est offerte pour tout renseignement susceptible de les appréhender. Contacter l’Empire par les canaux habituels.
Rapporté par Fred Elola, Wookie à poils durs
Los Angeles : Un lapin accusé de meurtre !
Accusé du meurtre de l'amant de sa femme, le lapin Roger a finalement réussi à prouver son innocence grâce à l'aide d'un détective privé compatissant. Ce dernier a mené l'enquête : la mort de Marvin Acme, grand inventeur et propriétaire d'une ville entière, Toontown, n’était pas due à la vengeance du mari jaloux de la liaison qu’entretenait Mme Rabbit avec le producteur. Cet assassinat était commandité par le consortium Cloverleaf Industries qui visait à racheter une compagnie de bus pour faciliter le développement d'une autoroute passant au milieu de Toontown. Le juge DeMort serait à l’origine de cette machination diabolique, mais ne pourra pas être interrogé : Après avoir enlevé le couple Rabbit et le détective Eddie Valiant qui l’avait confondu, il est mort fondu.
(Merci à « Baby » Hermann pour toutes ces précisions sur cette affaire) Fred Elola
Une jeune criminelle enrôlée de force dans les services secrets français !
Coupable du meurtre de 2 policiers français en 1990, Anne* n'as pas eu le choix : Pour éponger sa dette envers la société, elle a dû devenir agent secret. Mais son travail n'avait pas grand-chose à voir avec James Bond : après une formation dont nous n'avons pu connaître la durée ni les détails, Anne, officiellement infirmière, « planquait » dans des voitures, installait des micros, volait des documents d'ambassade... et plus sordide encore : en effet, lors d'un séjour à Venise, elle a tout simplement assassiné une femme d'affaires à l’aide d’un fusil à lunette.
Quelques mois plus tard, après une mission à l'ambassade de Russie qui tourne au carnage, elle disparaît des radars des services secrets, laissant dans une voiture le cadavre de Jean*, son comparse « nettoyeur ». Elle réapparaît au Canada entre 1997 et 2001, puis brièvement en France entre 2012 et 2014, sous son sobriquet initial, « Nikita ». Depuis... plus rien. Où se cache donc cette tueuse implacable ?
*Les prénoms ont été modifiés
Une enquête de Fred Elola
Un acteur mythique mort dans des circonstances mystérieuses
Surnommé « l'homme le plus classe du monde » en raison de l’élégance de son jeu d’acteur et de sa gentillesse à la la scène comme à la ville, Georges Abitbol a rendu l'âme entouré de proches qui l'ont entendu prononcé cette phrase sibylline : « Monde de merde. » Le monde du cinéma, dont Abitbol était un pilier, s'interroge sur le sens profond de ces derniers mots et ses conséquences pour les prochains Oscars. Manifestement, ce tournant n'influencera pas les flims sur le clyclimse, mais toutes les autres catégories vont être bouleversées. Quant à la classe politique, qui pourtant ne l’est pas toujours, elle a rendu un hommage unanime, à l'exception notable des animaux préhistoriques partouzeurs de droite, que l'acteur ne portait pas dans son cœur.
Par Fred Elola, Peter et Steven.
Un entrepreneur égyptien fait appel aux talents français pour éviter la peine de mort !
Le contrat du siècle. C’est ce qu’a dû penser ce jeune architecte lorsque le pouvoir en place l’a choisi pour construire le plus monumental des palais d’Egypte. Liberté de conception totale, terrain illimité, ouvriers disponibles à la pelle (!) et les meilleures pierres du pays réservées pour bâtir un joyau architectural qui marquera à jamais le pays. Mais il y a deux contreparties, et non des moindres : tout d’abord, des délais jamais vus dans le bâtiment : trois mois jour pour jour. Ensuite, et c’est ce qui a fait frémir le pauvre homme : S’il ne réussit pas à tenir ses délais, il sera exécuté, jeté aux crocodiles dans la plus pure tradition égyptienne.
Terrorisé par cette sentence, il a fait appel à un trio de spécialistes français qui lui ont promis de régler son problème en un tour de main et un tour de magie. Bonne chance, Monsieur Numerobis ! Impossible n’est pas français !
Histoire gravée dans le marbre par Elola Frederix