Ca c'est mon fusil. Y en a beaucoup comme ça, mais lui c'est le mien. Mon fusil c'est mon vrai copain. Lui c'est ma vie. Il faut que je maîtrise mon fusil comme il faut que je maîtrise ma vie. Car sans moi, mon fusil ne sert à rien. Et sans mon fusil je ne sers plus à rien. Je fais le voeu pour mettre dans le mille. J'ai plus de précision que mon ennemi qui essaie de m'abattre. C'est moi qui dois l'abattre avant qu'il ne m'abatte. Et je le ferai. Je promets à Dieu de garder cette foi. Mon fusil et moi-même sommes les défenseurs de la patrie. Nous sommes maîtres de nos ennemis. A nous deux nous sommes les sauveurs de ma vie. Que Dieu m'aide, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'ennemi, et la paix. Amen.
Si vous ressortez de chez moi, les louloutes, si vous survivez à mon instruction, vous deviendrez une arme, vous deviendrez un prêtre de la mort implorant la guerre ! Mais en attendant ce moment-là, vous êtes du vomi, vous êtes le niveau zéro de la vie sur terre, vous n'êtes même pas humains, bande d'enfoirés !
Vous n'êtes que du branlomane végétatif, des paquets de merde, d'amphibiens, de la chiasse ! Parce que je suis une peau de vache, vous me haïrez ; mais plus vous me haïrez et mieux vous apprendrez ! Je suis vache mais je suis réglo ! Aucun sectarisme racial ici : je n'ai rien contre les négros, ritals, youpins ou métèques. Ici, vous n'êtes que des vrais connards et j'ai pour consigne de balancer toutes les couilles de loup qui n'ont pas la pointure pour servir ma chère unité ! Tas de punaises, est-ce que c'est clair ?