Non, personne ne me dit d’aller ou je ne veux pas. Non, personne.
Ça me rappelle l’histoire de ce type à San Francisco qui s’était jeté dans un cactus après s’être mis tout nu ; moi aussi, je lui ai demandé pourquoi.
- Alors ?
- Il m’a dit que sur le moment, l’idée l’avait tenté.
C’est le plus beau coup de revolver que j’ai jamais vu !
- Le plus mauvais. Je visais le cheval.
Le vieux a raison : les paysans ont gagné. Nous, on perd toujours.
Si vous étiez Calvera… Si vous aviez payé le prix qu’il vient de payer, vous partiriez ?
- Oui, je m’en irais, seulement…
- Seulement quoi ?
- Seulement je ne suis pas Calvera.
J’ai encore jamais été sur un corbillard.
On arrive (au cimetière).
- C’est pas d’arriver là-bas qui m’inquiète. C’est plutôt d’y rester.
Pourquoi Calvera voudrait-t-il m'abattre ? Les balles coûtent cher.
- C'est comme l'histoire de ce type qui s'est jeté d'un immeuble de dix étages. A chaque étage, les gens l'entendaient dire : "Jusqu'ici, ça va. Jusqu'ici, ça va. Jusqu'ici, ça va."
T'en as pas marre de toujours t'écouter parler ?
Elles se cachent ! Elles ont peur de nous ! Leurs pères et leurs maris leur ont dit qu'on allait les violer !
- C'est possible. Mais vous auriez pu nous laisser le bénéfice du doute.
Merci senor !
-Y a pas de quoi.
-Merci senor !
-Y a pas de quoi.
Dis, tu n'aurais pas une grande soeur reconnaissante ?
- Non Senor. Merci senor !
-Y a pas de quoi.
La finale, la suprême idiotie. Le déserteur qui vient se cacher au beau milieu du champ de bataille.
C'est un nouveau mur...
- Y a des tas de nouveaux murs.
- Ca m'empêchera pas de rentrer !
- Ca vous empêchera de sortir.
Vous êtes revenu ? Un homme comme vous ! Pour ces gens-là... Pourquoi ?